Questions au Gouvernement du mardi 25 janvier : Renforcer le pouvoir d’achat des Français face à la hausse des prix du carburant !
Questions au Gouvernement du mardi 25 janvier : Renforcer le pouvoir d’achat des Français face à la hausse des prix du carburant !
Le Premier Ministre annonce une revalorisation exceptionnelle de l’indemnité kilométrique. Depuis l’automne dernier, le prix des carburants est particulièrement élevé. Après une baisse durant les vacances de Noël, les prix sont remontés et dépassent même le niveau observé en octobre (environ +20 centimes d’euros par litre par rapport à la moyenne des prix à la pompe en 2018 et 2019, avant COVID).
Cette situation justifie la décision du Gouvernement prise en octobre dernier de verser une indemnité inflation de 100€ à 38 millions de nos concitoyens.
Sur la base des prix de ces derniers jours, l’indemnité inflation permet de couvrir le surcoût pour plus de 8000 kilomètres parcourus en voiture.
Cette indemnité inflation, 20 millions de Français l’ont d’ores et déjà reçue ; les agents publics éligibles recevront leur indemnité sur la paie de fin janvier et, fin février, s’ajouteront enfin 12 millions de retraités qui percevront ces 100 euros via leur caisse de retraite.
Le niveau des prix observé depuis quelques jours est tel qu’une réponse complémentaire était nécessaire pour « les gros rouleurs ». Ce sont notamment ceux qui travaillent ou qui vont travailler avec leur voiture, particulièrement en milieu rural ou dans certaines professions, comme les infirmières libérales par exemple.
Il existe aujourd’hui un dispositif qui cible précisément ceux qui roulent beaucoup dans le cadre de leur activité professionnelle : c’est le barème kilométrique qui leur permet de déduire les frais inhérents à leurs déplacements de leur impôt sur le revenu ou de leur bénéfice imposable, au titre des frais professionnels.
Le Premier ministre a donc demandé au ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, de modifier, dès cette semaine, l’arrêté définissant le barème kilométrique. Il sera rehaussé de 10 %, afin de mieux tenir compte de la hausse réelle des prix supportés par ces ménages. L’effet sera rapide et direct, dès leur déclaration d’impôt sur les revenus 2021 ou des bénéfices de l’année dernière.
Au-delà des bénéficiaires immédiats, cette revalorisation a également vocation à servir de référence et donc se répercuter sur les indemnités kilométriques directement versées par les employeurs à leurs salariés – imposables ou non – qui utilisent leur véhicule personnel. Ces indemnités sont par ailleurs défiscalisées.
Cette mesure complémentaire de l’indemnité, ciblée et rapide, vient s’ajouter à toutes les mesures du « bouclier tarifaire », qui font qu’aujourd’hui, les ménages français ont été très largement protégés de la flambée historique des prix de l’énergie, bien mieux que dans tous les pays européens autour de nous.
Le Gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire sur le gaz et sur l’électricité, versé un chèque énergie exceptionnel de 100€ en décembre dernier à près de 6 millions de ménages modestes, et bien-sûr l’indemnité inflation exceptionnelle de 100€ à 38 millions de Français.
Si cela n’avait pas été fait, les Français auraient subi une hausse de 66% des prix du gaz, de 44% des prix de l’électricité. Cela n’a pas été le cas, alors que dans le même temps, les tarifs de l’électricité en Espagne ont augmenté de 60 %, en Italie de 50 % et en Allemagne 20 %.
Les mesures gouvernementales ont permis d’éviter une hausse moyenne de 900€ des factures de gaz et de 300€ des factures d’électricité.
Face à ce qui aurait pu être une hausse massive des prix de l’énergie, le gouvernement a apporté une réponse globale visant à ne laisser personne sur le bord du chemin.
Au total, les mesures exceptionnelles de soutien aux factures énergétiques des Français représentent un effort de l’Etat estimé aujourd’hui à plus de 15 milliards d’euros. C’est un effort à la fois considérable, un effort juste et nécessaire, face à ces circonstances exceptionnelles.
