Ma question en Commission des affaires économique à M. Nicolas DUFOURCQ, directeur général de BPIFrance
Ma question en Commission des affaires économique à M. Nicolas DUFOURCQ, directeur général de BPIFrance
En commission aux affaires économiques, nous avons reçu en audition M. Nicolas DUFOURCQ, directeur général de BPIfrance sur le financement de l’innovation par BPIfrance. A cette occasion, j'ai posé la question ci-dessous :
« La France a choisi d’investir dans l’innovation et détient désormais une place centrale en la matière. Depuis quelques années, on a vu des incubateurs et autres pôles de soutien à l’innovation se développer de manière conséquente.
Sur le territoire de ma circonscription, une Maison de l’Entreprise Innovante a vu le jour au mois de juin 2018 au sein de la cité Descartes à Champs-sur-Marne. Elle propose un ensemble de services dédiés à la création d’entreprises innovantes et vise également à encourager leur installation durable sur le territoire.
La pérennité de ces entreprises est en effet une problématique et un des grands défis de l’accompagnement de l’innovation de rupture.
Cela m’amène à vous interroger naturellement sur les leviers permettant de favoriser l’implantation durable des entreprises innovantes. Dans une logique de stabilité également, pouvez-vous détailler les aides déployées par le biais des fonds de retournement ? »
La réponse :
« Sur les fonds de retournement, la BPIFrance ne peut pas faire des fonds de retournement en direct. Cela est interdit par la réglementation européenne et bancaire. La BPIFrance travaille avec des fonds de retournement privé. Faut-il encore qu’il y en ait. Nous avons très peu d’équipe candidate à construire des fonds de retournement, dans le privé. C’est toujours le même probléme, nous lançons des appels à idées et à candidature pour des équipes privées qui accepteraient de monter des fonds, très risqués, mais que nous financerions. Nous avons même un fonds spécial, pour financer les fonds de retournement et qui n’est utilisé qu’à moitié. »