Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, les personnes d’origines asiatiques ont été davantage qu’auparavant la cible d’attaques discriminatoires verbales voire physiques.
Ce racisme anti-asiatique a ainsi explosé, mais il est loin d’être nouveau compte tenu des actualités récentes. Cependant, je me réjouis que la discrimination anti-asiatique commence progressivement à être reconnue et que les médias se saisissent du sujet. Souvent sous-estimée, celle-ci est également du racisme et fait tout autant de ravage que les autres formes de discrimination et de racisme.
Récemment, le hashtag « #StopAsianHate » circule sur les réseaux sociaux. Sous ce mot-dièse, de nombreux témoignages de victimes émergent. C’est un phénoménal mouvement de libération de la période qui attire l’attention sur le racisme anti-asiatique. Je m’associe pleinement à ce mouvement.
Déjà en 2019, j’alertais le Gouvernement par courrier sur le racisme anti-asiatique en raison de la crise sanitaire Covid-19 ; et en février 2020, j’étais invitée dans l’émission «Ca vous regarde » de Myriam Encaoua, où nous discutions du racisme anti-asiatique. En tant que députée d’origine asiatique, je me battrais toujours contre le racisme asiatique. Il est tout aussi abject que toutes les autres formes de racisme et de discrimination.
Depuis février 2021, le site internet « antidiscrimination.fr » a été mise en place. Toute personne victime ou témoin d’une discrimination pourra échanger directement, et en toute confidentialité, avec des juristes spécialisés en matière de lutte contre les discriminations : il suffit de se rendre sur le site antidiscrimination.fr, ou de composer le 39 28.
Une fois le signalement déposé, la victime pourra bénéficier d’un conseil juridique, ou être orientée et accompagnée par des associations de lutte contre les discriminations.
➢ Un outil concret, susceptible d'orienter et de recueillir la parole des victimes, afin qu'elles puissent faire valoir leurs droits : conseil juridique, orientation et accompagnement adapté sont proposés.
➢ La plateforme est rattachée au Défenseur des droits, en lien avec l'État et les associations
➢ Un numéro, 3928, et un site https://www.antidiscriminations.fr/