Réunion publique du 4 avril à Chelles sur les thématiques de la rentrée scolaire 2019 et le Projet de loi Pour une école de la confiance
J’ai organisé à Chelles une réunion publique sur la thématique de l’école le jeudi 4 avril. Le journal la Marne a noté dans son article du 10 Avril la présence de 170 participants. Je vous invite à lire cet article qui résume bien la première partie de notre réunion publique.
La première partie de la réunion publique a été l’occasion pour les directeurs et directrices d’école, enseignants, représentants de parents d’élèves et parents d’élèves, de poser leurs questions sur la carte scolaire à Valérie Debuchy, Directrice académique des services de l’Education Nationale. Au cours de ce premier temps, tous les participants ont pu exprimer leurs inquiétudes et mécontentements par de vifs échanges sur la prochaine rentrée scolaire. La directrice académique a rappelé que l'annonce de la fermeture de 9 classes à Chelles pouvait évoluer lors de la nouvelle carte scolaire en juin et du comptage à la rentrée mais pour la majorité des participants "il n'y a aucune cohérence entre ces fermetures et le nombre d'habitations en construction…les conditions d'apprentissage sont de plus en plus difficiles...vous n'aviez qu'à demander plus de postes, vous nous vendez votre service après-vente" qui ont décidé de quitter la salle après deux heures et demi de vifs échanges.
Dans un deuxième temps, j’ai invité le reste des participants à débattre du projet de loi Ecole de la confiance qui est en discussion au Parlement. Après une présentation des mesures phares de ce projet de loi, j’ai été ravie de recueillir vos propositions pour améliorer ce projet de loi. Pour ce douzième atelier législatif que j’organise, plusieurs idées intéressantes ont émergées sur lesquelles je travaillerai.
Des inquiétudes ont été remontées sur l’agencement des classes et la capacité maximale d’accueil des classes. A ce sujet, je travaillerai sur un nombre minimal de m2 par enfant dans les classes pour que les établissements scolaires ne puissent accueillir plus d’enfants que ce qu’ils n’en ont les capacités.
Nous avons également abordé le sujet de l’évaluation des établissements scolaires par le Conseil d’évaluation de l’école. A la demande des participants, je proposerai une composition plus équitable pour la gouvernance du CEE avec des parents d’élèves et des enseignants pour garantir une plus grande transparence dans le processus d’évaluation.
Concernant les enfants en situation de handicap, il s’avère que les parents sont très peu aidés dans leurs démarches pour faire un dossier MDPH et ainsi permettre aux enfants de recevoir l’accompagnement dont ils ont besoin. Une simplification de ces démarches pourrait être une première étape. D’autre part, tous les enfants en situation de handicap non visible ne sont pas détectés suffisamment tôt. Il serait nécessaire de former les médecins scolaires et d’avoir un dépistage à l’école.
Il est apparu nécessaire également de recréer du lien entre les parents et les enseignants là où vigipirate a interdit aux parents d’entrer dans les classes. Pour impliquer les parents dans la scolarité des enfants, des temps d’échange doivent être recréés.