Ma question en Commission des affaires économiques à l’Assemblée Nationale sur les concessions hydroélectriques, reflète mon engagement de long terme sur le sujet des inondations.
En 2018, suite aux crues de la Seine et de la Marne, le département de Seine-et-Marne a été frappé par deux fois par de violentes inondations. Les inondations ont causé non seulement d’innombrables dégâts et ont laissé de nombreux seine-et-marnais sous le choc.
J’avais interpellé le Ministre de la transition écologique et solidaire, Monsieur Nicolas Hulot, lors des questions au Gouvernement en janvier 2018 sur la situation de la Seine-et-Marne puis par un courrier détaillant les dommages subis par les communes de ma circonscription. J’avais aussi reçu le Ministre en Seine-et-Marne pour constater les dégâts subis par les seine-et-marnais et pour signaler l’urgence à agir. Mon engagement pour les communes de la Seine-et-Marne a permis d'obtenir des résultats concrets puisque l’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour une centaine de communes de la Seine-et-Marne.
Investie aux côtés des seine-et-marnais tout au long des intempéries et mobilisée à l’Assemblée Nationale pour faire entendre leur voix, je travaille à l’amélioration de la prévention des crues et des inondations pour que notre territoire puisse mieux se prémunir face à ces épreuves.
Ainsi, ce matin à l’Assemblée Nationale, j’ai interrogé Monsieur Cecilio MADERO, directeur général adjoint à la direction générale Concurrence de la Commission européenne sur les concessions hydroélectriques, sur les conséquences de la mise en concurrence des concessions hydroélectriques, notamment en matière de sécurité
Ma question était la suivante :
" L’hydroélectricité représente la première source d’énergies renouvelables en France. Essentielle au développement économique, cette énergie renouvelable participe aussi pleinement de la transition énergétique.
Ayant suivi de près le dossier des inondations, je souhaite également souligner l’importance des barrages hydroélectriques en matière de gestion des crues, et ce d’autant plus dans le contexte du changement climatique.
Le droit français, en conformité avec le droit européen, prévoit que les concessions hydroélectriques échues, soit 150 concessions d’ici 2023, soient renouvelées par mise en concurrence. Jusqu’ici, les concessions hydroélectriques françaises étaient majoritairement détenues par EDF. L’objectif de la mise en concurrence, que je ne mets pas en cause, est de proposer aux utilisateurs un service plus adapté à leurs besoins et moins en renouvelant le parc hydroélectrique vieillissant.
Cependant, comme en témoigne, l’enjeu de sécurité que représente les barrages, la mise en concurrence dans le secteur hydroélectrique ne doit pas conduire à négliger certains enjeux d’intérêts publics.
Dès lors, pourriez-vous détaillez vos propositions afin de garantir que l’attribution des concessions hydroélectriques françaises à des entreprises étrangères tiennent répondent à ces enjeux d’intérêt public ? "