Ma question à Sébastien Soriano, président de l’ARCEP
Ce matin en Commission aux affaires économiques, nous avons reçu Monsieur Sébastien Soriano, président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). A cette occasion, j'ai posé la question suivante :
« Tous les acteurs s'accordent pour dire que la 5G est une technologie de rupture qui diffèrera pleinement des précédentes générations de réseaux mobiles, tant dans son fonctionnement que dans les usages qu'elle permet. En effet, elle délivrera dix fois plus de débit. La 5G constitue donc l’avenir des télécommunications et doit entrer en phase d’expérimentation cette année. Ma question est : le retour d’expérience du déploiement de la 4G sera-t-il pris en compte pour éviter que certains opérateurs ne respectent pas leur engagement et ainsi éviter les mises en demeure ? Si oui, quelles sont les principales mesures envisagées ?»
Réponse du président de l'ARCEP :
"Cette audition a montré que vous attendiez beaucoup du régulateur en tant que gendarme. Un gendarme qui doit se fâcher contre des acteurs aussi puissants que l’ancien monopole historique d’Orange et des empires industriels qui sont gouvernés par des gens très puissants comme Martin Bouygues, Patrick Drahi ou Xavier Niel. Si vous voulez un gendarme puissant, il faut une gouvernance forte. Il faut des garanties d’indépendance fortes qui nous permettent de travailler dans la sérénité."