La reprise économique est confirmée par le gouvernement !
Aujourd’hui, Questions au Gouvernement du mardi 5 octobre 2021 : la reprise économique est confirmée !
Le rapport économique, social et financier, annexé au projet de loi de finances 2022, recense les prévisions macroéconomiques et de finances publiques. Il permet de dresser un premier bilan économique de la crise et du quinquennat.
• La reprise économique est confirmée !
En dépit de l'importance du choc, l’économie a rapidement et fortement rebondi. La croissance est attendue à plus de 6% en 2021, et 4% en 2022, plaçant la France en tête des principales économies européennes. Les mesures d’urgence ont permis de préserver la capacité de rebond de l’économie française, et France Relance (mis en œuvre dès l'été 2020), ont permis une reprise portée par un redressement marqué l’investissement, puis la consommation, à mesure de l’amélioration de la situation sanitaire. Sur les 100 milliards d’euros prévus dans le cadre de France Relance, 70% devraient être engagés d’ici la fin de l’année. Cet effort se poursuivra et se prolongera dans le cadre du plan d’investissement France 2030.
En parallèle, la situation sur le marché du travail s’est également fortement améliorée en 2021, avec notamment un fort rebond de l’emploi au premier semestre, permettant à l’emploi salarié de retrouver, puis dépasser, son niveau pré-crise. Depuis le début du quinquennat, ce sont ainsi près de 827 000 emplois salariés qui ont été créés, malgré la crise. Ainsi, plutôt que de subir une vague de chômage, nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement dans plusieurs secteurs. Les mesures massives de protection de l’emploi déployées par la crise y ont fortement contribué.
Concernant les finances publiques ̧ le déficit public s’élèverait à 8,4 % du PIB en 2021, et la dette à 115,6 %. Le retour de l’activité a permis de contenir le déficit public en dessous de 9 %, en dépit de l’intervention publique massive déployée pour limiter les effets de la crise. En 2022, le rebond de l’activité permettrait de réduire fortement le déficit, à 4,8 % du PIB, et la dette publique, à 114 % du PIB.
• Ce quinquennat a permis une progression inédite du pouvoir d’achat des Français !
Cette forte progression du pouvoir d’achat a principalement deux moteurs :
- les mesures socio-fiscales du quinquennat qui bénéficient directement aux ménages ;
- et, le dynamisme de l’économie qui favorise l’emploi, les salaires et la croissance.
Les importantes mesures de transfert mises en œuvre depuis 2017 (hausse des prestations sociales, revalorisation des pensions retraite, baisse des cotisations sociales, baisse de l’impôt sur le revenu, fin de la taxe d’habitation, chèque énergie, mais aussi hausse de la fiscalité sur le tabac, hausse de la fiscalité sur l’énergie, réforme de l’assurance chômage, …) ont permis une hausse significative du pouvoir d’achat, quel que soit le niveau de vie.
Le pouvoir d’achat des Français a ainsi augmenté +8% entre 2017 et 2022, soit deux fois plus vite sous ce quinquennat que sous les deux quinquennats précédents, malgré la crise. Tous les déciles gagnent environ 2% de pouvoir d’achat. Les ménages modestes, situés dans les premiers déciles de niveau de vie, bénéficient de la progression de pouvoir d'achat la plus importante en pourcentage (+4 % pour le 1er dixième, et +2,6 % pour le 2ème dixième). Les classes moyennes, quant à elles, ont massivement bénéficié de la suppression de la taxe d’habitation et de la baisse de l’impôt sur le revenu. Les ménages les plus aisés ont bénéficié de la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et de la mise en place du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital.
Le gain est particulièrement fort pour les actifs dont les revenus sont modestes. Ainsi, un travailleur célibataire rémunéré au Smic peut désormais gagner 170€ de plus par mois, soit l'équivalent d’1,7 mois de salaire en plus sur un an.
Au-delà de ces mesures de transfert, c’est bien la création d’emplois engagée depuis 2017 qui constitue le premier moteur de la hausse du pouvoir d’achat. 827 000 emplois ont été créés sur ce quinquennat, sachant qu’une reprise d’emploi permet un gain de revenus de 90% en moyenne. L’ensemble de ces données confirment la nécessité d’une politique où la priorité est donnée au travail, et au travail qui paie, qui est menée par le Gouvernement depuis 2017.
C’est plus généralement le retour d’une croissance forte et durable qui bénéficie à tous. La croissance cumulée depuis 2017 a été plus élevée en France par rapport aux autres grands pays européens. Ce dynamisme provient, en particulier, du dynamisme de l’investissement (aussi le plus élevé d’Europe depuis 2017), ce qui a un lien direct avec la politique conduite depuis 2017 en faveur de l’investissement et des entreprises (notamment l’« autre » baisse massive d’impôts, en faveur directement des entreprises, elle aussi de 25 Md€ annuels).