Mes chers concitoyens,
Je tenais à vous informer que j’ai porté plainte une nouvelle fois car j’ai été une fois encore victime, et comme un certain nombre de mes collègues hélas, de menaces de mort. Il est de mon devoir de ne pas laisser lettre morte ces offenses car s’attaquer à un parlementaire, c’est s’attaquer à la République et à notre démocratie.
Je ne ferais pas la part belle à l’omerta et je vous publie donc tel quel en toute transparence le courriel qui m’a été adressé pour que vous puissiez acter de la gravité des menaces qui me sont faites : "Tu vas comprendre qu'il n'y a rien de bon dans la dictature sanitaire quand je t'aurais enfin planté mon couteau dans le cœur profondément avant de le retirer et de retaper, jusqu'à ce que mort s'en suive ».
Ainsi, soyez rassuré, je ne courberai pas l’échine devant ses vils propos et je le redis avec force et détermination : J’assume totalement mes positions en matière de lutte sanitaire pour sauver des vies.
Vous l’aurez donc compris ces menaces n’entacheront pas ma mobilisation totale au service de l’intérêt général et des Français. Je continuerai donc à vous rencontrer dans les rues de notre belle circonscription, ou encore à ma permanence ou à mon bureau à l’Assemblée nationale car jamais je ne céderai à la violence.
Ainsi, je persiste et signe : je continuerai à porter haut et fort nos convictions car, comme disait Marek Halter : « la violence commence où la parole s’arrête ». Je ferai donc tout ce qui est en mon pouvoir pour que les débats, et la mise en œuvre de dialogue constructif avec nos concitoyens, demeurent la pierre angulaire de notre société.